Actualité du 17 novembre 2020

Semaine de l’entrepreneuriat – Episode 4

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Devenir propriétaires de quatre points de vente ? Olivier et Sonia relèvent le challenge en août 2019, lorsqu’ils reprennent un assortiment breton d’Intermarché et de Netto. Guidés par leur envie d’entreprendre, ils s’épanouissent aujourd’hui dans leur vie professionnelle et familiale.

Entrepreneurs dans l’âme !

Les équipes en rayon ne s’y trompent plus. « Ce n’est pas à Monsieur Boussinesq de répondre aux questions de planning, plaisante Sonia. Durant notre formation pour devenir adhérents, la question de la répartition des rôles nous a été posée. Elle s’est dessinée très naturellement, selon nos appétences, nos envies, nos qualités et aussi nos défauts ». Elle se prête une vision plutôt « micro » sur la gestion des équipes au quotidien tandis que son mari préfère une vision plus « macro » à moyen/long terme. « Je suis davantage focalisé sur les finances, la comptabilité et les affaires extérieures », confie-t-il.

Leurs compétences respectives, conjuguées à des personnalités complémentaires, permettent de gérer efficacement leurs trois Intermarché, dont un hyper de 5 200 m², et un Netto, dans un rayon de 25 kilomètres. « Les deux enseignes se complètent avec deux stratégies très claires et des concepts dans l’air du temps auxquels nous croyons », analyse Olivier, en communication permanente avec l’ensemble de ses points de vente. Lorsqu’une problématique se présente pour l’un, un autre détient souvent la solution.

Le couple s’attache à rendre ses équipes autonomes. Pour cela, « nous capitalisons d’abord sur l’humain », confie Sonia.

Nos deux enseignes se complètent avec deux stratégies très claires et des concepts dans l’air du temps auxquels nous croyons. Notre complémentarité est un atout et nous capitalisons d’abord sur l’humain.

Oliver et Sonia Boussinecq,
chefs d’entreprise Mousquetaires

« Énormément de chantiers nous attendent »

Lorsqu’ils deviennent propriétaires de quatre points de vente le 6 août 2019, un Lidl voisin venait tout juste de valider sa Commission départementale d’aménagement commercial (CDAC) pour un agrandissement et, quelques semaines plus tard, un projet de Grand Frais sort de terre à proximité d’un autre point de vente. Beaucoup de challenges les attendent. « Il ne faut jamais s’endormir, malgré l’excellent travail réalisé par notre prédécesseur », insiste Olivier. Après le départ de leur prédéceseur, les collaborateurs et les clients voulaient savoir qui tiendrait la barre. Assurément, ils sont rassurés aujourd’hui. Pourtant, « reprendre le flambeau d’une telle affaire n’a pas été simple au début, d’autant que nous n’avions pas prévu de quitter Plaintel, notre premier point de vente, où nous venions tout juste de terminer une mise au concept ».

Sonia et Olivier y restent dix ans et connaissent différentes aventures. Un incendie se déclare le jour de la Toussaint manquant de détruire la structure, suivi d’une inondation. Chaque fois, le couple a pu compter sur l’esprit de solidarité entre adhérents pour rouvrir dans des temps records. Parallèlement, des actions sont menées pour faire progresser le chiffre, animer le magasin et l’esprit d’équipe comme le départ à la retraite du directeur après 40 ans de «bons et loyaux services» ou encore les 30 ans du point de vente avec 30 baptêmes de l’air en hélicoptère à gagner. « Les succès font chaud au cœur et les coups durs aident à mieux appréhender l’avenir », résume Sonia.

Vivre en Bretagne, c’est le bonheur !

À dix-huit ans, Sonia quitte les Côtes-d’Armor dans le cadre de ses études et rencontre son futur mari, originaire de Rivesaltes (66), à l’École supérieure de commerce de Pau. Ils décident de s’installer à Paris, étoffent leur CV de diverses expériences dans l’univers des nouvelles technologies de la gestion des ventes et des achats. Ils se murmurent une envie d’entreprendre. Un jour, le couple fait la connaissance de Jean-François Hellio, adhérent Intermarché. « Même à Paris, les Bretons finissent toujours par se retrouver, plaisante Sonia. Curieusement, nous connaissons toujours quelqu’un qui connaît quelqu’un qui travaille chez Les Mousquetaires. » Cette rencontre s’avérera déterminante.

Ils suivent la formation Mousquetaires entre janvier et juillet 2008, puis partent vivre chez les parents de Sonia. « C’était le système D. Nous avons effectué nos stages en Bretagne et nous nous sommes fait un réseau là-bas. » Aujourd’hui, nous sommes parents de deux adolescents. Nous trouvons le temps de passer de bons moments en famille, c’est important. Jamais nous ne regrettons notre choix d’avoir quitté Paris. Vivre en Bretagne et être Mousquetaires, c’est le bonheur !